Labourer
Madeleine nous interprète une danse où seule la figure féminine paraît pour être initiée. Dans un accomplissement où l’homme pourrait paraître exclu si ce n’est par son absence évoquée dans sa plainte amoureuse. Madeleine ne revêt pourtant pas la figure d’extase et les phases plus agitées de sa danse ne sont jamais transe. Jamais elle ne s’abandonne, aussi le déshabillage n’est pas dépouillement mais passage. L’occurrence répétée de ses mains rouges comme...
Lire la suiteSincère pas de deux
D’une parole à un mouvement, d’un corps à la voix, il n y a qu’un pas parfois. C’est sans prétention aucune que Mylène Benoît et Franck Smith se sont donnés la réplique pour un duo amical.
Chacun et chacune, comme êtres esseulés, joyeux, dans leur salon (somptueux) nous livrent une danse simple. Leur signature est parfois une simple répétition, ou quelques tournoiements menés jusqu’à bout de souffle.
Imprécisions et authenticité, comme tant d’étincelles qui nous frôlent et nous...
Lire la suiteNouvel article N° 64
Mylène a délacé ses chaussures. Madeleine aussi....
Mylène a délacé ses chaussures.
On reprend.
Madeleine a délacé ses chaussures.
Lou a lacé les siennes.
1,2.
Béatrice lui a lacée son corset.
Lou, lassée, l’a délacé toute seule.
Pas grave.
Nouvel article N° 62
Faire le monstre
Souvenir de ballet
LOU
Lou
Si je te croisais dans la rue avec ton sac et tes baskets, je n’imaginerais pas
que tu sais tracer des lignes comme des pas sur le sol,
qu’à partir des lignes tracées, tu vas déployer tes poignets.
Et quand tu changes de chaussures et que ton corps tout entier se met en mouvement, je ne sais pas encore qu’une robe de danse baroque se cache dans ton sac.
La musique résonne et la lumière s’y rajoute, je me surprends à voir enfin le décor de ce salon d’honneur de la mairie...
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